lundi 27 août 2007

pret sans revenu !!

Comment obtenir un crédit sans avoir de revenus ?

Un crédit hypothécaire permet d'emprunter sans avoir de revenus, du moment qu'un capital immobilier peut être apporté en garantie. Seule obligation : investir la moitié du prêt accordé dans un contrat d'assurance vie
Que ce soit pour bénéficier de trésorerie, permettre une diversification du patrimoine, le règlement de droits de successions ou la réalisation de vos futurs projets et pourquoi pas de vos rêves, il est possible d'obtenir un crédit utilisable avec une liberté totale, sans obligation de revenus, sans visite médicale et sans aucune limite d'âge !
Vous rêvez d'une résidence secondaire ? Besoin de trésorerie pour payer l'impôt de solidarité sur la fortune ? Ou vous souhaitez simplement diversifier vos investissements ?
Un crédit hypothécaire est peut-être la solution. Il s'agit d'un prêt garanti par votre résidence principale ou secondaire.
Le "crédit hypothécaire sur immobilier résidentiel" proposé par le cabinet Anthony & Cie (www.antco.com) commence par une estimation du bien immobilier. La banque proposera alors un crédit jusqu'à 100% de la valeur estimée du bien immobilier, sachant qu'au minimum 50% de cette valeur sera réinvesti sous forme d'assurance vie administrée par la banque et mise en nantissement.
La durée du crédit sur le bien immobilier est établie de manière personnalisée en fonction de chaque client.
La banque facture des frais de dossier de 1% de la valeur totale du crédit et des droits d'entrée à définir en fonction du montant investi en assurance vie. Les frais d'expertise sont pris en charge par le client.
En général, la banque retient les biens immobiliers d'une valeur minimale de 500.000 euros par client.
A compter de la présentation du dossier complet, il faut compter un délai de 8 semaines pour la mise à disposition des fonds.
Cette offre n'a, bien entendu, rien à voir avec les "subprimes" qui eux sont accordés dans des conditions risquées à des emprunteurs parfois peu solvables.
De plus, la double garantie (hypothèque sur le bien immobilier + assurance vie nantie et représentant la moitié de la somme prêtée) enlève tout aléa à cette opération.

dimanche 19 août 2007

Prêt immobilier

Le prêt immobilier moyen, d'un montant de 143.700 euros, selon Crédit Logement, permet de financer l'acquisition d'un bien d'une valeur de 189.500 euros. Ce prêt a une durée de 221 mois (18,5 ans) et est accordé à un taux nominal de 4,08%.
L'analyse des prêts immobiliers par l'Observatoire du financement des marchés résidentiels (CSA et Crédit Logement) fournit une véritable photographie des prêts immobiliers au second trimestre 2007 : le prêt moyen est de 143.700 euros. Il permet de financer un achat immobilier de 189.500 euros. Ce prêt est dans plus de 90% des cas à taux fixe et le taux nominal (hors assurance et hors frais) est accordé au taux de 4,08%. Le taux moyen d'apport personnel de l'emprunteur est de 28,2% du prix du bien financé et les revenus moyens annuels de l'emprunteur sont de 56.600 euros. Il s'agit jusqu'à présent des prêts concernant tous les types de biens confondus et toutes les catégories d'achats mélangées.



Poursuite de la hausse des taux en vue.


Le taux des prêts immobiliers est en hausse : 4,08% au second trimestre 2007, soit 0,11% de plus qu'au trimestre précédent. Au plus bas, en 2005, le taux était à 3,36%. Les prêts sont aussi d'une durée légèrement plus longue : 221 mois au second trimestre 2007 contre 220,4 mois au trimestre précédent.

Selon les observations du Crédit Logement, les taux devraient continuer à augmenter légèrement. D'une part, les taux des prêts immobiliers s'inscrivent dans un contexte général de hausse des taux et des matières premières, d'autre part, les banques sont aujourd'hui moins prêtes à se livrer une concurrence pour gagner un client emprunteur. Les banquiers ont, en effet, observé que nombre d'emprunteurs qui changeaient d'établissement pour obtenir un prêt immobilier dans de meilleures conditions conservaient leur ancienne banque ou retournaient chez elle en cours de prêt.

samedi 11 août 2007

Ligue 1

Reprise de la Ligue 1 de football : derrière le sport, d'énormes enjeux financiers
C'est la reprise en Ligue 1. Le championnat de France de Football démarre ce week-end. Une saison importante, après un précédent exercice bien modeste en terme de qualité et de spectacle, alors que l'appel d'offre pour les droits de retransmissions débutera le 1er novembre prochain.
La Ligue 1 reste le spectacle préféré des Français. Selon une enquête de l'institut TNS Sport, 37% des sondés se disent "beaucoup ou assez intéressés" par cette compétition, soit autant que pour la Coupe du monde
Six fois champion de France consécutivement, l'Olympique Lyonnais entame ce week-end la défense de son titre dans une Ligue 1 toujours décriée pour sa qualité, son spectacle et son inlassable fuite des talents vers les grands championnats étrangers (Espagne, Italie, Angleterre et Allemagne). La saison dernière n'a pas échappé à cet habituel flot de critiques.
Tout d'abord parce que, derrière l'écrasante domination lyonnaise, aucune autre équipe n'a su se montrer à la hauteur. Marseille, deuxième au final, a par exemple alterné le très bon et le catastrophique. Quant aux Lensois, dauphins des Lyonnais après 27 journées, ils n'ont gagné qu'une seule rencontre lors des douze derniers matchs de la saison. Ensuite, parce que le spectacle a souvent fui les pelouses françaises, le fond étant touché lors de la 32ème journée avec 8 buts inscrits en dix rencontres, dont six se sont terminées sur un score vierge, deux tristes records.
Le spectacle préféré des Français
Enfin parce que l'intersaison a encore été marquée par le départ vers l'étranger de quelques gros noms du championnat de France, les internationaux français Franck Ribéry, Florent Malouda et Eric Abidal en tête. Plus d'une vingtaine de joueurs importants ont ainsi quitté l'Hexagone, cédant aux sirènes financières et sportives des grands championnats étrangers. Des départs loin d'être compensés par les seules arrivées du champion du monde italien Fabio Grosso et de l'expérimenté hollandais Bondewijn Zenden.
Et pourtant ! La Ligue 1 reste le spectacle préféré des Français, fait-on valoir à la Ligue de football professionnel (LFP). Selon une enquête de l'institut TNS Sport, publiée en juin dernier, 37% des sondés se disent "beaucoup ou assez intéressés" par cette compétition, soit autant que pour la Coupe du monde et plus que pour le Ligue des Champions. A titre de comparaison, le Top 14 de rugby n'intéresse que 19,6% des Français et reste derrière la Ligue 2 de football. Un argument de poids alors que l'appel d'offre pour les droits de retransmissions du championnat débutera le 1er novembre pour s'achever le 1er janvier prochain.
Et la guerre fait déjà rage. Pour la LFP, pas question d'accepter une offre inférieure aux 600 millions d'euros annuels dépensés par le groupe Canal. "Partout en Europe, les droit augmentent et nous n'avons aucune raison d'accepter l'idée même d'une récession" a ainsi déclaré Frédéric Thiriez, président la ligue, dont l'objectif serait d'atteindre les 750 millions d'euros. "Nous ne nous laissons pas impressionner par le discours récurrent sur la baisse programmée des droits. (...) Ce discours on nous l'a servi avant chaque appel d'offres. C'était le cas en 2002, où l'on nous annonçait une baisse de 30%, c'était le cas en 2004 et à chaque fois le football a fait la preuve de sa force".
Canal + seul prétendant aux droits de la Ligue 1 ?
Côté Canal +, on espère tirer profit de la fusion avec TPS, pour revoir à la baisse le coût du championnat de France. "Le produit Ligue 1 est important pour Canal +", reconnaît Alexandre Bompard, directeur des sports du groupe. "La question qui fixe son prix intrinsèque c'est: a-t-il progressé depuis trois ans ? Pour répondre, il existe des critères objectifs: les clubs français sont-ils régulièrement qualifiés pour les demi-finales ou la finale des coupes européennes ? Les meilleurs joueurs évoluent-ils chez nous ? L'affluence moyenne en France est-elle importante ? La France progresse-t-elle à l'indice UEFA ?"
Si la chaîne cryptée se garde bien de trop dévaloriser la Ligue 1, qu'elle doit ensuite vendre et promouvoir auprès de ses abonnés, elle sait en revanche que la structure actuelle du marché des potentiels diffuseurs la place en position de force. Personne ne semble en effet en mesure de pouvoir ou de vouloir s'aligner sur l'offre du groupe Canal.
Un temps pressenti, Orange, déjà parrain de la Ligue 1, a finalement décidé de ne pas surenchérir. "Orange aura un million d'abonnés à la télévision ADSL fin 2007. La grande majorité consomme des chaînes sans payer de supplément et seuls 10% d'entre eux seraient prêts à souscrire à une offre payante pour le football", explique Patricia Langrand, directrice des contenus d'Orange. "Pour moi, seul Canal + a les moyens de s'offrir la Ligue 1".
Un constat d'autant plus d'actualité que la Ligue de football professionnel a perdu la semaine dernière une bataille importante devant le Conseil de la concurrence. La LFP espérait pouvoir allonger à cinq ans, contre trois actuellement, la durée des droits de retransmission du championnat de France. Objectif annoncé: inciter les diffuseurs n'ayant pas encore un parc d'abonnés suffisants à enchérir en leur offrant une période plus longue pour rentabliser cet investissement.
De l'aveu même du Conseil, "seul Canal +, avec une base de 10 millions d'abonnés, peut amortir" ces frais. Il a cependant décidé de laisser les choses en état, devant le peu d'intérêt affiché à la fois par France Télécom et par Free, estimant "qu'une durée de trois ans et satisfaisante et ne ferme pas le marché sur une trop longue période tout en laissant à l'acheteur suffisamment de temps pour amortir son investissement".
France 2 se paie son "Téléfoot"
Chaque dimanche, "France 2 Foot" aura l'exclusivité des résumés des matchs de ligue 1 de la veille pour 24,5 millions d'euros.
"L'idée selon laquelle les droits vont baisser est une ineptie. Regardez ce qui vient d'arriver à TF1 qui a tenu le même raisonnement: elle a perdu 'Téléfoot' au profit de France 2", prévient pour sa part Jean-Michel Aulas, président de l'Olympique lyonnais. "Il n'y a de nouveaux entrants qui sont prêts à s'accaparer des lots au détriment de Canal. A ma connaissance, la Ligue pourrait d'ailleurs mettre sur le marché 7 ou 8 lots et ne se contenterait plus que de 3 lots", poursuit-il, dans un entretien accordé à Paris Match, avant de conclure: "Si j'étais dirigeants de Canal, je me battrais pour arracher, une nouvelle fois, l'exclusivité, car le foot permet d'augmenter le nombre d'abonnés".
Longtemps concentrée dans les mains de deux acteurs (TF1 et Canal +), la diffusion des matchs de football s'étend à de nouveaux acteurs. L'an passé, M6 a frappé un grand coup en diffusant 31 des 64 rencontres de la Coupe du Monde alors que sa filiale W9 a retransmis cette saison plusieurs rencontres de la coupe UEFA ainsi que la Copa America. Direct 8 diffusera cette année une cinquantaine de matchs internationaux. Même le service public s'y met: après la Coupe de la Ligue puis la Coupe de France, France Télévisions a en effet acquis fin mars les droits sur le magazine du dimanche , que possédaient TF1 depuis 30 ans.
Chaque dimanche, "France 2 Foot" aura ainsi l'exclusivité des résumés des matchs de ligue 1 de la veille pour 24,5 millions d'euros. Pour l'occasion, la chaîne a débauché Denis Balbir, l'un des commentateurs vedettes de Canal +, et table sur une part d'audience de 25%. "Nous avons fait le choix de laisser de côté l'Euro et la Coupe du Monde pour se concentrer sur le football français de club", explique Daniel Bilalian, directeur des sports du groupe. "Nous possédons aujourd'hui dans notre catalogue l'ensemble des compétitions françaises".
France Télévision consacre au football environ un tiers de son budget consacré aux droits sportifs. "Il s'agit d'un calcul stratégique", justifie-t-il. "Le football est le sport le plus populaire en France et a donc vocation à être diffusé sur le service public. C'est aussi un exceptionnel produit d'appel qui assure la pérennité des autres sports". L'investissement de 24 millions d'euros est certes important, "exorbitant" même selon Charles Villeneuve, patron des sports de TF1, mais "en terme de droits sportifs on ne rentre jamais dans ses frais", estime Daniel Bilalian. "C'est en revanche nécessaire pour assurer le standing de la chaîne et pour renforcer son attractivité auprès des annonceurs".

samedi 4 août 2007

bilan comptable

Définition

Le bilan est un tableau, qui à une date donnée, représente la situation patrimoniale d’une entreprise. A gauche l’Actif : « ce que possède l’entreprise » et à droite le Passif : « ce que doit l’entreprise ».

Le bilan est établi à la fin de l’exercice comptable (d’une durée de 12 mois en général). C’est l’un des documents de synthèse et il est complété par une annexe qui donne des indications importantes sur certains éléments du patrimoine :
- un état des immobilisations,
- le tableau des amortissements,
- un tableau des plus-values et moins-values réalisées,
- le tableau des provisions,
- l’état des échéances des créances et des dettes à la clôture de l’exercice.


1) L’Actif « Ce que possède l’entreprise »

Les éléments composant l’Actif du bilan sont classés par ordre de liquidité croissante (aptitude à être transformés en argent). Il comprend :

1.1) L’actif immobilisé

Ce sont des biens durables (réutilisables) dont l’entreprise est propriétaire et qui sont nécessaires à l’exercice de son activité (comptes de la classe 2).
- Les immobilisations incorporelles (ayant pas de corps certain) : brevets, marques, fonds commercial...
- Les immobilisations corporelles (ayant une consistance matérielle) : terrains, constructions, matériels et outillages industriels, matériel de transport, mobilier, matériel de bureau et informatique...
- Les immobilisations financières (certaines créances et certains titres) : prêts, caution, titres qui ont vocation à être conservés durablement au sein de l’entreprise (titres de participation et titres immobilisés).

Certains de ces biens subissent chaque année une perte de valeur irréversible : Amortissement (construction, matériel de transport...). D’autres subissent une perte de valeur non irréversible ou d’un montant incertain : Provision pour dépréciation (terrains, titres...).
Dans les 2 cas, ces pertes de valeur diminuent la valeur du patrimoine de l’entreprise.

Valeur patrimoniale = Valeur nette = Valeur d’achat - amortissement ou provision pour dépréciation.


1.2) L’actif circulant

Il regroupe les éléments du patrimoine qui ne restent pas durablement dans l’entreprise et/ou qui sont transformés (marchandises ou produits finis transformés en créances lorsqu’ils sont vendus, créances transformées en liquidités lors du règlement des clients...). Ce sont les comptes des classes 3-4-5.

- les stocks et en-cours : valeur réelle des différents stocks possédés par l’entreprise à la date d’établissement du bilan (matières premières, emballages, marchandises, produits finis...)
- les créances clients : sommes d’argent dues à l’entreprise par ses clients à la suite de ventes à crédit (délai de paiement accordé par l’entreprise).
- les autres créances : sommes d’argent dues à l’entreprise par d’autres tiers (Etat...) et non liées à la vente.
- les valeurs mobilières de placement (VMP) : ce sont des titres achetés dans un but spéculatif (achat puis vente rapide dans l’objectif d’un gain).
- les disponibilités : avoirs ou fonds disponibles en banque, aux CCP et dans la caisse.

Certains de ces éléments peuvent subir une perte de valeur probable appelée : Provision pour dépréciation (stocks, créances clients, VMP).


2) Le Passif « Ce que doit l’entreprise »

Il représente les dettes de l’entreprise, qui ont servi de ressources pour financer les actifs. Elles sont classées en fonction de leur origine, par ordre d’exigibilité croissante (selon l’échéance de remboursement). Ce sont les comptes des classes 1 et 4. Il comprend :

2.1) Les capitaux propres
Ce sont les ressources propres à l’entreprise qui lui sont affectées d’une manière durable par l’exploitant ou les associés. Ils sont considérés comme une dette fictive puisqu’ils appartiennent à l’exploitant ou aux associés qui les mettent à la disposition de l’entreprise. Cette dette sera remboursée si l’entreprise ferme et si les autres dettes sont remboursées.

Ils comprennent :

- le capital : somme des apports des fondateurs. Il représente la garantie des créanciers de l’entreprise.
- les réserves : partie des bénéfices de l’entreprise non distribuées aux associés.
- le résultat de l’exercice : différence entre les produits et les charges de l’exercice, c’est à dire un bénéfice ou une perte.


2.2) Les provisions pour risques et charges

Les provisions pour risques sont constituées pour faire face au règlement d’un litige probable avec un client, un fournisseur...
Les provisions pour charges sont constituées pour faire face à l’apparition de charges probables (réparations importantes...).


2.3) Les dettes (exigibles)

Ce sont des capitaux étrangers. On distingue :

- les dettes à long terme : composées des emprunts (y compris les découverts bancaires ou concours bancaires).
- les dettes à court terme envers :
les fournisseurs : dettes liées à l’achat de biens ou de services à crédit (délai de paiement accordé à l’entreprise).
l’Etat : dettes relatives aux impôts et taxes à payer (TVA...).
les salariés et les organismes sociaux : dettes liées au travail du personnel (salaires, charges sociales).
les autres dettes.