mercredi 19 décembre 2007

RACHAT CREDIT

Le rachat de crédit est prêt bancaire classique à multiples visées.
Les trois variantes principales de rachat de prêts : le rachat de crédit immobilier, le rachat de crédit consommation et le rachat de crédit global répondent à au moins cinq besoins différents En tout premier lieu, se place le rachat de crédit correcteur dont l’objectif est de rééquilibrer immédiatement et durablement un budget asphyxié par trop de crédits, entraînant une situation de malendettement, voire de surendettement, en réduisant jusqu’à 60% et plus les mensualités. Ensuite, nous trouvons le rachat de crédit confort ( on pourrait parler tout aussi bien de rachat de crédit anticipation ou de rachat de crédit prévoyance ) qui est lui destiné à anticiper un changement futur de situation tel, par exemple, qu’une baisse de revenus consécutive à un passage en retraite. Vient ensuite le rachat de crédit performance qui est, en fait, une renégociation de crédits affectés de taux trop élevés pour réduire le coût global de ces seuls prêts trop chers et, enfin, le rachat de crédit levier ayant pour objectif d’optimiser un placement , une opération d’épargne en assurance-vie ou un investissement locatif. De tels montages exigent toute la compétence et l’expérience d’un véritable spécialiste du rachat de crédit. Bien qu’il ne s’agit pas à proprement parler d’un rachat de crédit, on peut également citer le prêt hypothécaire passion destiné à financer un projet hors du commun sans avoir à en justifier.
La mission du rachat de crédit consiste exclusivement à mettre en relation un candidat à une restructuration financière avec un établissement de crédit spécialisé dans le rachat de crédit et de prêt ou la renégociation de crédits et de prêts afin de corriger son endettement par la baisse de ses mensualités grâce à un refinancement sur une durée d’amortissement plus longue. La société de rachat de crédit n’est pas décideur et ne garantit donc en aucun cas le résultat de son action d’intermédiation. Le rachat de crédit ne gère pas les rachats de crédits et prêts octroyés par son intermédiaire. Le rachat de crédit ne peut être recherché ou inquiété du fait des différents ou litiges qui pourraient opposer un établissement de crédit à son client en raison des conditions de l’opération de rachat de crédit convenues entre eux. Tous les exemples, chiffres et indications contenus dans le présent site ne sont donnés qu’à titre purement indicatif, pour expliquer le mécanisme du rachat de crédits, et n’ont aucune valeur contractuelle car variant fréquemment et sans préavis. Seule l‘offre de prêt, conforme à la Loi, engage l’établissement de crédit qui l’a délivrée en fonction des déclarations et documents produits par l’emprunteur - sous sa seule responsabilité – à l’appui de sa demande de rachat de crédit.

lundi 12 novembre 2007

La réponse à un endettement excessif

Le rachat de crédits est une solution financière accessible à tous les particuliers :

- propriétaires et locataires

- salariés, artisans, commerçants, professions libérales

- vivant seuls, en couple ou en famille

Le rachat de crédits n'est pas réservé aux seules personnes en situation de surendettement !

Le rachat de crédits est la solution idéale pour :

- alléger vos mensualités

- faire face à un accident de la vie

- aménager votre budget et débloquer une épargne

- trouver le financement d'un projet incontournable sans alourdir ses charges

Le rachat de crédits est une réponse immédiate à un problème de gestion de votre budget, qui permet grâce à la mise en place d'un crédit de substitution de diminuer fortement le montant global de vos remboursements.

Un rachat de crédits c'est une mensualité globale diminuée de 30 à 60%.

Pourquoi ne pas améliorer votre pouvoir d'achat et vous faciliter la gestion de votre budget, alors qu'un rachat de crédits vous est personnellement destiné ?

Ou pourquoi attendre que votre situation soit irrémédiablement compromise alors qu'un rachat de crédits peut solutionner votre endettement excessif ?

lundi 5 novembre 2007

TROP DE CREDIT ????

Vous avez souscrit plusieurs crédits et vous souhaitez regrouper l’ensemble de vos crédits en un seul afin de diminuez vos mensualités. Le rachat de crédits va vous permettre de diminuer vos mensualités jusqu'à 60 % et de bénéficier d’une enveloppe complémentaire de trésorerie.

Le rachat de crédits est possible pour les propriétaires avec la possibilité d’intégrer le prêt immobilier, les prêts à la consommation et revolving. Pour les locataires le rachat de crédits est aussi possible afin de regrouper vos prêts consommation et révolving.

Impact finances est devenu un acteur majeur du rachat de crédits grâce à une équipe de professionnels bénéficiant d’une longue expérience dans le secteur.

Impact finances est mandaté par l’ensemble des établissements bancaire et financiers proposant une offre de rachat de crédits. Votre dossier de rachat de crédits sera présenté à l’établissement qui propose le taux le plus bas du marché et le financement le plus souple.

Le rachat de crédit va vous permettre de retrouver votre pouvoir d’achat, d’envisager l’avenir plus sereinement et d’épargner à nouveau.

Vous pouvez conserver votre banque actuelle, la mensualité du rachat de crédit sera directement prélevée sur votre compte actuel afin de ne pas changer vos habitudes.

Rachat de crédit auto
Quand le crédit auto s'ajoute à un emprunt immobilier ou à plusieurs prêts à la consommation, le budget de la famille n'arrive plus à suivre. Pour ne plus avoir à choisir entre l'auto et la maison, la meilleure solution est d'alléger ses remboursements en procédant à un rachat de crédit auto.

Rachat de crédit banque
Contrairement à une idée reçue, les banques voient plutôt d'un oeil favorable les opérations de rachat de crédit puisqu'elles permettent à leurs clients de retrouver un équilibre financier rassurant qui pourra peut-être aboutir à un nouveau contrat de crédit dans de bonnes conditions.

Rachat de crédit en ligne
Le rachat de crédit en ligne est devenu depuis quelques années un incontournable sur le marché de la restructuration de prêt. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'une opération de rachat de crédit peut très facilement se mener à distance en toute simplicité.

Rachat de crédit ficp
Le rachat de crédit est ouvert sous certaines conditions aux personnes ayant fait l'objet d'une inscription sur le Fichier des Incidents de paiement des Crédits aux Particuliers ( FICP ).

Rachat de crédit locataire
Pour les locataires, Impact Finances propose de mener en toute transparence et confidentialité toute opération de rachat de crédit afin de regrouper en une seule mensualité tous les prêts à la consommation en cours et les découverts bancaires.

Rachat de crédit maison
Vous êtes propriétaire d'une maison achetée à crédit et vous avez été dans l'obligation de contracter des prêts complémentaires pour mener à bien les travaux ou acheter une voiture ? Si vos fins de mois sont difficiles, la solution est de procéder à un rachat de crédit maison.

Rachat de prêt
Le rachat de prêt est une opération visant à renégocier à des taux d'emprunt plus avantageux tous les prêts en cours pour obtenir des mensualités plus en accord avec ses capacités financières.

Rachat d'emprunt
Qu'on l'appelle rachat d'emprunt, rachat de prêt, rachat de crédit, renégociation ou restructuration de crédits, le résultat visé est le même : faire baisser de façon très significative les mensualités pour retrouver une situation financière sereine et saine.

Rachat de crédit Marseille
Vous habitez Marseille ou ses environs et vous cherchez une solution pour redonner du souffle à votre budget ? Impact Finances est à votre service pour toutes les opérations de rachat de crédit sur Marseille.

Rachat de crédit Paris
Impact Finances est spécialisée dans le rachat de crédit sur Paris. Nous intervenons aussi bien pour le rachat de prêts consommation que sur le rachat de prêt immobilier. Si vos fins de mois sont devenues trop difficiles, réagissez !

Rachat de crédit Bordeaux
Vous souhaitez donner du souffle à vos finances ? Financer divers projets? Epargner à nouveau? Le rachat de crédit est une opération qui vous permettre de regrouper l'ensemble de vos prêts et de bénéficier d'une enveloppe complémentaire de trésorerie. Si votre résidence principale est située dans la région Bordelaise alors le rachat de crédit Bordeaux pourra répondre à vos attentes.

Rachat de crédit Lyon
La société Impact Finances propose ses services de rachat de crédit sur la région Lyonnaise. Que vous soyez Propriétaire ou Locataire, avec des crédits immobiliers ou des crédits à la consommation, le rachat de crédits vous permettra de retrouver un fort pouvoir d'achat et pourra même vous faire bénéficier d'une trésorerie supplémentaire. Alors si vous habitez Lyon ou la région Lyonnaise, n'hésitez plus !

dimanche 21 octobre 2007

Le G7 veut rassurer les marchés financiers

Les ministres et gouverneurs ont reporté à plus tard d'éventuelles mesures à l'échelon international pour éviter une nouvelle crise. Ils accentuent la pression sur les autorités chinoises pour qu'elles assouplissent leur taux de change
Les grands argentiers du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni) ont tenu vendredi à rassurer les marchés financiers, affirmant que leur situation s'améliorait après la crise de l'été tout en augmentant la pression sur les autorités chinoises pour qu'elles assouplissent le taux de change du yuan.
La "croissance mondiale reste forte" mais "les turbulences sur les marchés financiers, les prix élevés du pétrole et la faiblesse du marché immobilier américain" vont probablement peser sur elle, ont indiqué les ministres des Finances et les gouverneurs des Banques centrales du G7, à l'issue de leur réunion à Washington. Le G7 a affirmé que "de solides fondamentaux mondiaux et des institutions financières fortement capitalisées fournissent une base solide et résistante". "Mais un environnement instable risque de perdurer pour un certain temps et demandera une surveillance étroite", ont-ils souligné.
Pour le secrétaire américain au Trésor Henry Paulson, qui a délivré un message optimiste sur la conjoncture, "le sentiment général autour de la table était que certains marchés reviennent à la normale après une réévaluation des risques. Sur d'autres marchés, cette réévaluation prendra plus de temps". Plus abrupt, le ministre allemand des Finances Peer Steinbrück a reconnu qu'une "légère détente" était intervenue sur les marchés. "Mais nous n'en avons pas terminé. D'un retour à la normale, on ne peut pas encore parler".
Les ministres et gouverneurs ont toutefois reporté à plus tard d'éventuelles mesures à l'échelon international pour éviter une répétition de cette crise, appelant les marchés financiers à tout d'abord faire le ménage chez eux.
Pression sur la Chine
Sans faire allusion aux nouveaux records de l'euro face au dollar (1,43 dollar vendredi), les responsables des finances des pays du G7 ont préféré augmenter d'un cran la pression sur la Chine. "Nous nous félicitons de la décision de la Chine d'accroître la flexibilité de sa devise mais au vu de l'augmentation de son excédent de sa balance des paiements courants et de son inflation intérieure, nous soulignons qu'elle doit permettre une appréciation accélérée de son taux de change réel", a souligné le G7. Les mots "appréciation accélérée" sont nouveaux alors qu'une délégation européenne doit se rendre en Chine d'ici la fin de l'année pour faire passer ce message, déjà asséné depuis plusieurs années par les Américains.
Pour l'instant, cette pression laisse Pékin de marbre. La numéro deux de la Banque centrale chinoise, Wu Xiaoling, a assuré à Washington vendredi que Pékin prenait des initiatives concernant le taux de change de sa monnaie et les réformes économiques et se comportait en membre responsable de la communauté économique internationale. "Modifier les taux de change sans des politiques de restructuration économique nuira à la Chine", a-t-elle déclaré. Les autorités chinoises ont donc décidé de réformer leur système des changes "de manière contrôlée, de leur propre initiative et de manière graduelle". Américains et Européens reprochent à Pékin de maintenir le yuan sous-évalué en maintenant son évolution par rapport au dollar dans d'étroites marges de fluctuation, creusant leurs déficits commerciaux vis à vis de la Chine.
S'ils n'ont pas évoqué directement la baisse du dollar par rapport à l'euro et la faiblesse du yen japonais, les responsables du G7 ont toutefois réaffirmé que "les taux de change doivent refléter les fondamentaux économiques" et qu'"une trop grande volatilité et des mouvements désordonnés dans les taux de change sont indésirables pour la croissance économique".

dimanche 14 octobre 2007

Nouvelle introductio à Wall Street.

Virgin Mobile USA a gagné plus de 5% pour sa première cotation
Le groupe de téléphonie sans fil, Virgin Mobile USA a fait son entrée à la Bourse de New York jeudi. A la clôture, le titre a gagné plus de 5%. Grâce à cette introduction en Bourse, Virgin Mobile souhaite ramener son endettement de 522 millions de dollars à 332 millions.
Co-entreprise entre le troisième groupe de télécom américain Sprint Nextel et le conglomérat britannique Virgin (tous deux actionnaires à 47%), Virgin Mobile USA a fait ses premiers pas à la Bourse de New York jeudi. Fixée à 15 dollars, l'action est vite grimpée à 16,63 dollars gagnant ainsi plus de 10% pour clôturer à 15,82 dollars (+5,47%).
Comme tout opérateur mobile virtuel (MVNO),Virgin Mobile ne possède pas d'infrastructure propre. Il doit de ce fait conclure des partenariats avec des opérateurs mobiles traditionnels afin d'exploiter leur réseau. Sprint est le sien aux Etats-Unis. Au 30 juin dernier, Virgin Mobile souffrait d'un endettement de 522 millions de dollars qu'il souhaitait réduire à 332 millions grâce à cette introduction en Bourse. L'opérateur mobile a levé 412,5 millions de dollars via l'émission de 27,5 millions d'actions à un prix de 15 dollars par action, dans le bas de la fourchette des attentes.
Virgin Mobile compte 4,8 millions de clients dans le monde. En 2006, l'opérateur a réalisé 1,1 milliard de dollars de chiffre d'affaires et dégagé des pertes nettes de 36,7 millions. Au premier semestre, son chiffre d'affaires s'est établi à 666,9 millions de dollars pour un bénéfice net de 26,5 millions.

dimanche 7 octobre 2007

Wall Street espère un été indien avec les résultats trimestriels

NEW YORK (Reuters) - La reprise que connaît Wall Street depuis la fin de l'été pourrait se poursuivre si les résultats trimestriels que s'apprêtent à publier les sociétés américaines à partir de cette semaine sont jugés acceptables.

Les trois grands indices boursiers ont fini la semaine écoulée en fanfare - l'indice Dow Jones a gagné 1,2%, le Standard & Poor's 500 2% et le composite du Nasdaq 2,9% - après l'annonce vendredi de créations d'emplois supérieures aux prévisions pour le mois de septembre, qui a laissé penser que l'économie était en moins mauvais état que prévu malgré la crise du crédit.

Le Dow et le S&P ont tous deux touché vendredi un record historique en séance à 14.124,54 points et 1.561,91 points, tandis que le Nasdaq Composite se hissait à 2.784,93 points, son plus haut niveau depuis janvier 2001.

Le S&P a aussi touché un record de clôture. Le précédent record de clôture du Dow Jones remonte à lundi dernier, à 14.087,55 points, le trente-troisième de l'année.

Les chiffres du chômage ont fait refluer les anticipations d'une récession aux Etats-Unis, tandis que les préoccupations liées à la crise du crédit immobilier à risque (subprime) et à la pénurie globale de crédit qui en a découlé semblaient passer au second plan malgré un certain nombre d'avertissements lancés par de grandes banques.

Après ces chiffres du chômages jugés rassurants et la baisse du coût du crédit initiée par la Réserve fédérale le 18 septembre pour compenser les effets de la crise, la balle est maintenant dans le camp des sociétés. Les analystes parient que les grands noms de la cote n'auront pas de mal à publier des résultats supérieurs à leurs anticipations qu'ils ont très nettement réduites pour tenir compte des conséquences de la crise financière de l'été.

"La barre est plutôt basse actuellement. Ce n'est pas difficile de battre les prévisions", estime John Praveen, responsable de la politique d'investissement chez Prudential International Investment Advisors.

ALCOA ET PEPSICO EN PREMIÈRE LIGNE

Il note que les analystes n'ont en général pas prévu des hausses de résultat supérieures à 2% ou 3%, compte tenu des effets de dépréciations possibles liés à la crise du subprime, alors qu'il y a encore quelques semaines, ils anticipaient des augmentations de 5% à 6%.

Comme à l'accoutumée, c'est le numéro un mondial de l'aluminium Alcoa qui donnera le coup d'envoi de la saison des résultats en publiant ses comptes du troisième trimestre mardi après la clôture du marché.

L'exploitant de magasins-entrepôts Costco Wholesale, le fournisseur de produits agrochimiques Monsanto, Pepsico et le groupe de magasins d'alimentation Safeway lui emboîteront le pas les jours suivants.

Quelques indicateurs macro-économiques sont également attendus cette semaine.

Jeudi, les chiffres du commerce extérieur devraient faire ressortir un déficit de 59 milliards de dollars pour le mois d'août, peu changé par rapport à juillet.

Vendredi, une première idée de l'inflation sera donnée avec les prix de gros pour septembre. Les économistes attendent une hausse de 0,4% et de 0,2% hors prix de l'alimentation et de l'énergie par rapport au mois précédent.

Une idée de la consommation sera donnée vendredi avec les ventes au détail pour septembre - les spécialistes les voient en petite hausse de 0,2% et de 0,3% hors automobiles par rapport à août - ainsi qu'avec le baromètre du moral des ménages publié par Reuters et l'Université du Michigan.

Le marché attend en moyenne un indice de confiance à 84, en très légère hausse par rapport au chiffre de 83,4 de septembre.

Mardi, le voile sera levé sur les débats qui ont présidé à la décision de la Réserve fédérale d'abaisser ses taux directeurs de 50 points de base le 18 septembre avec la publication du compte rendu de la réunion du comité de politique monétaire qui a précédé cette réduction.

Wall Street sera ouverte lundi malgré la journée du Colombus Day qui verra la fermeture des services administratifs. Le marché obligataire sera clos lui aussi.

Depuis le début de l'année, le Dow a gagné 12,9%, le S&P 9,8% et le Nasdaq 15,1%.

lundi 1 octobre 2007

Un petit point sur la bourse...

LA TENDANCE DU JOUR
Les marchés boursiers n'ont pas cédé à la pression ce lundi, malgré les nouvelles inquiétudes liées au segment 'subprime'. Le retour des craintes sur les crédits hypothécaires à risques, après les avertissements des grandes banques UBS et Citigroup, n'a pas effrayé les investisseurs. A Paris, le secteur financier a même surpris en hausse aujourd'hui, tout comme l'automobile et le secteur des matériaux de construction. Saint Gobain était en effet recherché alors que Wendel a précisé dernièrement détenir 6% du capital et 5% des droits de vote du Groupe. Air France KLM a pour sa part profité d'une actualité favorable et d'une note positive de broker. Au final, le CAC 40 a clôturé en hausse de 1,01% à 5.773 points.
Après UBS plus tôt ce jour, au tour du colosse bancaire américain Citigroup d'alerter ce lundi d'un "déclin significatif de son résultat net du 3ème trimestre". Citigroup explique que les perturbations sur le marché mortgage-backed securities (MBS) et celles concernant le marché du crédit, ainsi que la détérioration de l'environnement du crédit au consommateur, devraient avoir un impact adverse sur les résultats financiers du 3ème trimestre. Citi attend désormais un déclin du résultat net de l'ordre de 60% en glissement annuel, sous réserve de la finalisation des comptes.
VALEURS EN HAUSSE
Saint-Gobain signe de nouveau une forte hausse de 3% ce lundi dans un marché actif qui représente plus de 3 MT. Le titre continue de largement profiter de l'entrée de Wendel au capital de la firme.
Air France KLM : plus forte hausse du jour (+6,5% à 27,44 Euros), alors que la compagnie Air France s'apprête à concrétiser le renforcement de ses liens avec Delta Airlines, attendu depuis plusieurs mois. Côté analystes, Goldman Sachs reste positif sur le dossier. Le bureau d'études a ajouté le titre à sa "conviction list" et maintient sa recommandation à l'achat, avec un objectif de cours à 30 Euros.
Renault a affiché un gain de 4,4% à 106 Euros environ. D'après les données mensuelles du Comité des Constructeurs Français d'Automobiles, le groupe a immatriculé 48.487 véhicules légers au mois de septembre, soit une hausse de 9% par rapport à 2006 dans un marché français en progression de 5,5% sur le mois. Hors Logan, les immatriculations de la marque Renault sont ressorties en progression de 6,4%.
Michelin a terminé en progression de 3,4%.
Schneider a pris 2,9% en dépit des problèmes rencontrés en Chine. Trente Millions d'Euros, c'est le montant de l'amende à laquelle Schneider Electric vient d'être condamné par la justice chinoise, pour contrefaçon. Le Groupe d'équipements électriques était accusé par un de ses concurrents chinois, le groupe Chint, d'avoir transgressé certains brevets sur des équipements basse tension.
Alstom, L'Oreal, Accor et Capgemini ont grimpé de plus de 2%.
VALEURS EN BAISSE
Parmi les rares baisses du jour, Total, qui déclinait de 0,8% à 56,6 Euros, avec une légère détente des prix du pétrole, sous les 81$.
Alcatel-Lucent a perdu 2,5% à 7,02 Euros.
Sur le SRD, Soitec a chuté de 4,5% à 12,57 Euros sur des prises de bénéfices.
-4,6% pour EDF Energies Nouvelles.

vendredi 21 septembre 2007

L'Euro fort !!!

L'euro, combien de divisions ? En recul, depuis plusieurs semaines face à la monnaie européenne, le dollar a chuté vendredi à son plus bas niveau depuis un an et demi, franchissant le seuil de 1,30 dollar pour un euro. Qu'elle soit ou non confirmée cette semaine, cette glissade - 11 % depuis le début de l'année - est en tout cas suffisante pour avoir rouvert, ces derniers jours, le débat sur l'euro fort, trop fort. Une bonne partie des responsables politiques français ont donné de la voix, de Laurent Fabius à Dominique de Villepin et de Nicolas Sarkozy à Ségolène Royal, pour s'inquiéter du prix payé par l'économie - l'unanimité est plus facile dans le domaine monétaire que sur la compétitivité, où elle serait pourtant nécessaire. Et dénoncer, comme il se doit, l'attitude de la Banque centrale européenne, accusée de se préoccuper de la lutte contre l'inflation, mais nullement de la croissance et de l'emploi.

La montée de l'euro face à la monnaie américaine, au yen et, par voie de conséquence, au yuan chinois n'est évidemment pas sans effet sur le plan économique, bien au contraire. Pour schématiser, elle favorise le consommateur, qui voit sa facture pétrolière diminuer et peut acquérir des biens de consommation importés à bas coûts ; elle pénalise en revanche les entreprises qui affrontent une concurrence plus dure sur notre territoire (celle des constructeurs automobiles japonais, par exemple) ou qui ont plus de mal à exporter (Airbus et les produits de haute technologie). Au total, estiment les économistes, l'effet est légèrement défavorable.

Pour autant, faire de l'euro fort le bouc émissaire des difficultés de la France, dont la croissance est inférieure à celle de la moyenne de la zone euro (2,6 %), est un peu facile. Les échanges commerciaux de l'Hexagone se font à nettement plus de la moitié en euros et ne sont donc pas concernés par les mouvements de change. Malgré eux, l'Allemagne affiche d'ailleurs des excédents extérieurs considérables - 150 milliards d'euros sur un an - que ne suffisent pas à expliquer les délocalisations de production dans les pays de l'est de l'Europe. Comme le rappelait le chef économiste du Crédit Agricole, Jean-Paul Betbèze, dans ces colonnes la semaine dernière, la France enregistre ses déficits les plus importants avec Berlin et Pékin, le premier ne tenant pas à l'euro, le second tenant au yuan.

Mais l'important, c'est aussi de savoir si les critiques exprimées sur le niveau de l'euro sont efficaces et si elles peuvent faire avancer la cause de l'Europe pour qu'elle devienne, dans ce domaine, actrice et non plus seulement spectatrice, tandis que les Etats-Unis et la Chine organisent leur politique de change en fonction de leurs intérêts propres. La réponse est connue : c'est non, en tout cas actuellement. La France est pour l'instant presque la seule à s'en prendre ainsi à la BCE. L'Allemagne notamment, dont le poids politique va s'accroître avec son retour à meilleure fortune économique, ne la suit pas dans cette direction. C'est bien la capacité des membres de la zone euro, qui n'ont pas fait de l'Eurogroupe le centre de pouvoir attendu, à tenir un discours commun, à rapprocher leurs politiques budgétaire, fiscale et structurelle qui est en cause. L'euro, combien de divisions ? Trop encore.

jeudi 13 septembre 2007

Belle hausse à la Bourse de Paris

Les investisseurs ont voulu voir la vie en vert aujourd'hui. Après une matinée légèrement dans le rouge, le marché a rebondi en début d'après-midi, et ce malgré le plongeon du titre Alcatel-Lucent. Le CAC termine en hausse de 1,05% au dessus des 5.550 points, à 5.565 points précisément. Même les records de l'euro et du pétrole n'ont pas suffi à entamer la confiance des investisseurs.

La valeur du jour a été Alcatel-Lucent. Le titre chute ce soir de 8,68% à 6,62 euros, après avoir perdu plus de 12% dans la journée. L'équipementier télécoms a lancé un avertissement sur ses résultats. Il prévoit une croissance nulle de son chiffre d'affaires annuel contre une hausse de 5% auparavant.

Dans son sillage, il entraîne l'autre valeur technologique ST Microelectronics, qui perd 2,97% à 12,06 euros. Le titre est également victime d'un abaissement de recommandation de la part de Lehman Brothers.

Ces fortes baisses ne suffisent pas pour autant à tirer vers le bas le marché parisien. L'optimisme a été de rigueur aujourd'hui. Signe de cet allant, le marché s'est accroché à une rumeur évoquant un intérêt de Gazprom pour le fabricant de tubes pour l'industrie pétrolière Vallourec. Et ce malgré le démenti du géant russe. Du coup, Vallourec finit en tête du CAC avec un bond de 4,82% à 191,26 euros.

Très belle progression également pour Lagardère. L'action gagne 4,65% à 60,31 euros. Les investisseurs ont salué les bons résultats semestriels du groupe de défense et de médias publiés hier soir après la clôture.

Arcelor-Mittal termine lui en hausse de 4,6% à 48,20 euros. Le groupe d'acier a lancé un programme de rachat d'actions qui pourrait concerner jusqu'à 1,9% du capital.

Au sein du SRD, Gemalto s'est envolé de 8,64% à 19,85 euros. Le marché a très bien accueilli les résultats semestriels du groupe, qui étaient pourtant en baisse.

Encore une journée de records aujourd'hui sur les changes et le pétrole. L'euro a atteint un nouveau seuil historique à 1,3927 dollar, après avoir franchi hier pour la première fois de son histoire la barre de 1,39 dollar.

Du côté des cours du pétrole, nouveau record pour le baril WTI à l'ouverture du marché new-yorkais. Le baril est monté jusqu'à 80,20 dollars. Actuellement, il s'échange à 79,45 dollars. A Londres, le baril de Brent est à 77,38 dollars.

samedi 8 septembre 2007

Un fond actions qui parie sur le Moyen-Orient et l'Afrique

Fidelity vient de lancer un fonds actions sur une zone géographique peu couverte par les gérants : l'Europe émergente, le Moyen-Orient et l'Afrique (EEMOA).

Si les gérants portent de plus en plus leur choix sur des pays en développement, c'est que seuls ces pays sont susceptible d'offrir des performances élevées en raison de leur croissance beaucoup plus forte que celle des pays développés. Qu'on ne s'y trompe pas, c'est la croissance d'une zone géographique qui fait l'essentiel de la performance de ses entreprises et de ses marchés financiers. En lançant un nouveau fonds investi dans une zone prometteuse Fidelity espère servir à ses investisseurs des performances annuelles à deux chiffres.

Bon à savoir
La région EEMOA regroupe entre autres la République Tchèque, l'Égypte, la Hongrie, Israël, la Jordanie, le Maroc, la Pologne, la Russie, l'Afrique du Sud et la Turquie.

Une zone jusqu'à présent délaissée :
Jusqu'à présent il existe certains fonds monopays et quelques fonds couvrant partiellement une partie de cette immense zone, mais aucune société de gestion n'offre des fonds susceptibles d'investir dans les entreprises des 80 pays que compte cette région. Les pays de cette zone sont riches en ressources naturelles, détenant à eux seuls plus de 80 % des réserves mondiales de pétrole connues, 97 % des réserves mondiales de platine, 95 % des réserves de chrome et de nombreuses autres ressources, parmi lesquelles, du minerai de fer, du nickel, du cuivre et de l'or.

Un fonds potentiellement rémunérateur, mais risqué :
Fidelity Funds - Emerging Europe, Middle East and Africa Fun est un compartiment de la Sicav de droit luxembourgeois " Fidelity Funds " bénéficiant pour sa commercialisation en France des autorisations délivrées par l'Autorité des Marchés Financiers (AMF).
Il s'agit d'un fonds dans la catégorie " Actions marchés émergents mondiaux ". C'est-à dire que sa performance peut être élevée. A titre indicatif, sur un an la moyenne des fonds classés dans cette catégorie a donné une performance de 32,4%, sur trois ans elle a fait une performance cumulée de 123,2%, sur cinq ans, les gains moyens cumulés ont été de 179,1% selon les calculs de la base de données Morningstar. En contrepartie, cette catégorie de fonds comporte un risque important.
Les droits d'entrée sont de: 5,25 % maximum, les frais de gestion annuels sont peu élevés pour un fonds de cette nature : 1,5%.

"Les opportunités d'investissement les plus prometteuses" :
" Au-delà des seules matières premières, la rapide urbanisation et la croissance soutenue et prolongée du produit intérieur brut se traduisent par une augmentation de la consommation. Je pense que tous ces facteurs sont sources de nombreuses opportunités pour les investisseurs et qu'ils sont idéalement positionnés afin de profiter des tendances mondiales à long terme explique Nick Price, gérant de portefeuille et responsable du nouveau fonds. Avec un univers d'investissement de 1.500 milliards de dollars, la région renferme les opportunités d'investissement les plus prometteuses. Grâce à une faible corrélation avec les Etats-Unis, l'Europe et le Royaume-Uni, ainsi qu'à une faible corrélation entre les différents marchés de la région, elle offre tous les avantages de la diversification et laisse entrevoir un potentiel de performance élevée ".

samedi 1 septembre 2007

Epargne: le livret A

Epargne : le taux du livret A passe à 3 % le 1er août

Son plus haut niveau depuis quatre ans.
Son plus haut niveau depuis quatre ans. Le taux du Livret A, détenu par 46 millions de Français, passera le 1er août de 2,75 % à 3 %. Cette hausse, annoncée à la mi-juillet par le ministère de l'Economie et des Finances, a été confirmée dans un avis paru samedi au " Journal officiel ". Depuis 1986, le taux du Livret A aura connu 6 baisses et 4 hausses (juillet 2000, février et août 2006, août 2007).

Les autres produits d'épargne réglementée vont connaître une progression du même ordre. Le livret de développement durable (ex-Codevi) et le Livret bleu seront également rémunérés à 3 %. Le taux du livret d'épargne populaire (LEP) passera de 3,75 % à 4 %. Le compte d'épargne logement (CEL), hors prime d'Etat, sera rétribué à hauteur de 2 % et le Livret d'épargne entreprise à 2,25 %. Seule la rémunération du plan d'épargne logement (PEL) restera inchangée à 2,50 %, hors prime d'Etat.

Désormais actualisée sur un rythme semestriel, au 1er février et au 1er août, la rémunération de l'épargne réglementée est fixée depuis 2003 selon une formule de calcul automatique : la rémunération du Livret A résulte désormais d'une moyenne entre l'inflation hors tabac (1,2 % sur un an selon l'Insee, en juin) et les taux d'intérêt à court terme (4,14 % pour l'Euribor 3 mois), qui est ensuite majorée de 0,25 point. Ce calcul fait ressortir un taux de 2,92 %, arrondi à 3 %, qui s'appliquera jusqu'au 1er février 2008.

Bras de fer
Cette hausse du taux intervient dans un contexte de bras de fer entre la France et la Commission européenne, qui souhaite mettre fin aux exclusivités dont disposent La Banque Postale et les Caisses d'Epargne pour la distribution du Livret A, et le Crédit Mutuel pour celle du Livret bleu. La France a déposé le 23 juillet un recours devant la Cour de justice européenne pour contester cette requête de Bruxelles. Parallèlement, elle envisage de moderniser la collecte du Livret A. Une mission a été confiée en ce sens à Michel Camdessus, gouverneur honoraire de la Banque de France. Ses conclusions sont attendues pour la mi-décembre, sachant que Bruxelles a donné jusqu'au 11 février 2008 à la France pour faire évoluer son dispositif.

lundi 27 août 2007

pret sans revenu !!

Comment obtenir un crédit sans avoir de revenus ?

Un crédit hypothécaire permet d'emprunter sans avoir de revenus, du moment qu'un capital immobilier peut être apporté en garantie. Seule obligation : investir la moitié du prêt accordé dans un contrat d'assurance vie
Que ce soit pour bénéficier de trésorerie, permettre une diversification du patrimoine, le règlement de droits de successions ou la réalisation de vos futurs projets et pourquoi pas de vos rêves, il est possible d'obtenir un crédit utilisable avec une liberté totale, sans obligation de revenus, sans visite médicale et sans aucune limite d'âge !
Vous rêvez d'une résidence secondaire ? Besoin de trésorerie pour payer l'impôt de solidarité sur la fortune ? Ou vous souhaitez simplement diversifier vos investissements ?
Un crédit hypothécaire est peut-être la solution. Il s'agit d'un prêt garanti par votre résidence principale ou secondaire.
Le "crédit hypothécaire sur immobilier résidentiel" proposé par le cabinet Anthony & Cie (www.antco.com) commence par une estimation du bien immobilier. La banque proposera alors un crédit jusqu'à 100% de la valeur estimée du bien immobilier, sachant qu'au minimum 50% de cette valeur sera réinvesti sous forme d'assurance vie administrée par la banque et mise en nantissement.
La durée du crédit sur le bien immobilier est établie de manière personnalisée en fonction de chaque client.
La banque facture des frais de dossier de 1% de la valeur totale du crédit et des droits d'entrée à définir en fonction du montant investi en assurance vie. Les frais d'expertise sont pris en charge par le client.
En général, la banque retient les biens immobiliers d'une valeur minimale de 500.000 euros par client.
A compter de la présentation du dossier complet, il faut compter un délai de 8 semaines pour la mise à disposition des fonds.
Cette offre n'a, bien entendu, rien à voir avec les "subprimes" qui eux sont accordés dans des conditions risquées à des emprunteurs parfois peu solvables.
De plus, la double garantie (hypothèque sur le bien immobilier + assurance vie nantie et représentant la moitié de la somme prêtée) enlève tout aléa à cette opération.

dimanche 19 août 2007

Prêt immobilier

Le prêt immobilier moyen, d'un montant de 143.700 euros, selon Crédit Logement, permet de financer l'acquisition d'un bien d'une valeur de 189.500 euros. Ce prêt a une durée de 221 mois (18,5 ans) et est accordé à un taux nominal de 4,08%.
L'analyse des prêts immobiliers par l'Observatoire du financement des marchés résidentiels (CSA et Crédit Logement) fournit une véritable photographie des prêts immobiliers au second trimestre 2007 : le prêt moyen est de 143.700 euros. Il permet de financer un achat immobilier de 189.500 euros. Ce prêt est dans plus de 90% des cas à taux fixe et le taux nominal (hors assurance et hors frais) est accordé au taux de 4,08%. Le taux moyen d'apport personnel de l'emprunteur est de 28,2% du prix du bien financé et les revenus moyens annuels de l'emprunteur sont de 56.600 euros. Il s'agit jusqu'à présent des prêts concernant tous les types de biens confondus et toutes les catégories d'achats mélangées.



Poursuite de la hausse des taux en vue.


Le taux des prêts immobiliers est en hausse : 4,08% au second trimestre 2007, soit 0,11% de plus qu'au trimestre précédent. Au plus bas, en 2005, le taux était à 3,36%. Les prêts sont aussi d'une durée légèrement plus longue : 221 mois au second trimestre 2007 contre 220,4 mois au trimestre précédent.

Selon les observations du Crédit Logement, les taux devraient continuer à augmenter légèrement. D'une part, les taux des prêts immobiliers s'inscrivent dans un contexte général de hausse des taux et des matières premières, d'autre part, les banques sont aujourd'hui moins prêtes à se livrer une concurrence pour gagner un client emprunteur. Les banquiers ont, en effet, observé que nombre d'emprunteurs qui changeaient d'établissement pour obtenir un prêt immobilier dans de meilleures conditions conservaient leur ancienne banque ou retournaient chez elle en cours de prêt.

samedi 11 août 2007

Ligue 1

Reprise de la Ligue 1 de football : derrière le sport, d'énormes enjeux financiers
C'est la reprise en Ligue 1. Le championnat de France de Football démarre ce week-end. Une saison importante, après un précédent exercice bien modeste en terme de qualité et de spectacle, alors que l'appel d'offre pour les droits de retransmissions débutera le 1er novembre prochain.
La Ligue 1 reste le spectacle préféré des Français. Selon une enquête de l'institut TNS Sport, 37% des sondés se disent "beaucoup ou assez intéressés" par cette compétition, soit autant que pour la Coupe du monde
Six fois champion de France consécutivement, l'Olympique Lyonnais entame ce week-end la défense de son titre dans une Ligue 1 toujours décriée pour sa qualité, son spectacle et son inlassable fuite des talents vers les grands championnats étrangers (Espagne, Italie, Angleterre et Allemagne). La saison dernière n'a pas échappé à cet habituel flot de critiques.
Tout d'abord parce que, derrière l'écrasante domination lyonnaise, aucune autre équipe n'a su se montrer à la hauteur. Marseille, deuxième au final, a par exemple alterné le très bon et le catastrophique. Quant aux Lensois, dauphins des Lyonnais après 27 journées, ils n'ont gagné qu'une seule rencontre lors des douze derniers matchs de la saison. Ensuite, parce que le spectacle a souvent fui les pelouses françaises, le fond étant touché lors de la 32ème journée avec 8 buts inscrits en dix rencontres, dont six se sont terminées sur un score vierge, deux tristes records.
Le spectacle préféré des Français
Enfin parce que l'intersaison a encore été marquée par le départ vers l'étranger de quelques gros noms du championnat de France, les internationaux français Franck Ribéry, Florent Malouda et Eric Abidal en tête. Plus d'une vingtaine de joueurs importants ont ainsi quitté l'Hexagone, cédant aux sirènes financières et sportives des grands championnats étrangers. Des départs loin d'être compensés par les seules arrivées du champion du monde italien Fabio Grosso et de l'expérimenté hollandais Bondewijn Zenden.
Et pourtant ! La Ligue 1 reste le spectacle préféré des Français, fait-on valoir à la Ligue de football professionnel (LFP). Selon une enquête de l'institut TNS Sport, publiée en juin dernier, 37% des sondés se disent "beaucoup ou assez intéressés" par cette compétition, soit autant que pour la Coupe du monde et plus que pour le Ligue des Champions. A titre de comparaison, le Top 14 de rugby n'intéresse que 19,6% des Français et reste derrière la Ligue 2 de football. Un argument de poids alors que l'appel d'offre pour les droits de retransmissions du championnat débutera le 1er novembre pour s'achever le 1er janvier prochain.
Et la guerre fait déjà rage. Pour la LFP, pas question d'accepter une offre inférieure aux 600 millions d'euros annuels dépensés par le groupe Canal. "Partout en Europe, les droit augmentent et nous n'avons aucune raison d'accepter l'idée même d'une récession" a ainsi déclaré Frédéric Thiriez, président la ligue, dont l'objectif serait d'atteindre les 750 millions d'euros. "Nous ne nous laissons pas impressionner par le discours récurrent sur la baisse programmée des droits. (...) Ce discours on nous l'a servi avant chaque appel d'offres. C'était le cas en 2002, où l'on nous annonçait une baisse de 30%, c'était le cas en 2004 et à chaque fois le football a fait la preuve de sa force".
Canal + seul prétendant aux droits de la Ligue 1 ?
Côté Canal +, on espère tirer profit de la fusion avec TPS, pour revoir à la baisse le coût du championnat de France. "Le produit Ligue 1 est important pour Canal +", reconnaît Alexandre Bompard, directeur des sports du groupe. "La question qui fixe son prix intrinsèque c'est: a-t-il progressé depuis trois ans ? Pour répondre, il existe des critères objectifs: les clubs français sont-ils régulièrement qualifiés pour les demi-finales ou la finale des coupes européennes ? Les meilleurs joueurs évoluent-ils chez nous ? L'affluence moyenne en France est-elle importante ? La France progresse-t-elle à l'indice UEFA ?"
Si la chaîne cryptée se garde bien de trop dévaloriser la Ligue 1, qu'elle doit ensuite vendre et promouvoir auprès de ses abonnés, elle sait en revanche que la structure actuelle du marché des potentiels diffuseurs la place en position de force. Personne ne semble en effet en mesure de pouvoir ou de vouloir s'aligner sur l'offre du groupe Canal.
Un temps pressenti, Orange, déjà parrain de la Ligue 1, a finalement décidé de ne pas surenchérir. "Orange aura un million d'abonnés à la télévision ADSL fin 2007. La grande majorité consomme des chaînes sans payer de supplément et seuls 10% d'entre eux seraient prêts à souscrire à une offre payante pour le football", explique Patricia Langrand, directrice des contenus d'Orange. "Pour moi, seul Canal + a les moyens de s'offrir la Ligue 1".
Un constat d'autant plus d'actualité que la Ligue de football professionnel a perdu la semaine dernière une bataille importante devant le Conseil de la concurrence. La LFP espérait pouvoir allonger à cinq ans, contre trois actuellement, la durée des droits de retransmission du championnat de France. Objectif annoncé: inciter les diffuseurs n'ayant pas encore un parc d'abonnés suffisants à enchérir en leur offrant une période plus longue pour rentabliser cet investissement.
De l'aveu même du Conseil, "seul Canal +, avec une base de 10 millions d'abonnés, peut amortir" ces frais. Il a cependant décidé de laisser les choses en état, devant le peu d'intérêt affiché à la fois par France Télécom et par Free, estimant "qu'une durée de trois ans et satisfaisante et ne ferme pas le marché sur une trop longue période tout en laissant à l'acheteur suffisamment de temps pour amortir son investissement".
France 2 se paie son "Téléfoot"
Chaque dimanche, "France 2 Foot" aura l'exclusivité des résumés des matchs de ligue 1 de la veille pour 24,5 millions d'euros.
"L'idée selon laquelle les droits vont baisser est une ineptie. Regardez ce qui vient d'arriver à TF1 qui a tenu le même raisonnement: elle a perdu 'Téléfoot' au profit de France 2", prévient pour sa part Jean-Michel Aulas, président de l'Olympique lyonnais. "Il n'y a de nouveaux entrants qui sont prêts à s'accaparer des lots au détriment de Canal. A ma connaissance, la Ligue pourrait d'ailleurs mettre sur le marché 7 ou 8 lots et ne se contenterait plus que de 3 lots", poursuit-il, dans un entretien accordé à Paris Match, avant de conclure: "Si j'étais dirigeants de Canal, je me battrais pour arracher, une nouvelle fois, l'exclusivité, car le foot permet d'augmenter le nombre d'abonnés".
Longtemps concentrée dans les mains de deux acteurs (TF1 et Canal +), la diffusion des matchs de football s'étend à de nouveaux acteurs. L'an passé, M6 a frappé un grand coup en diffusant 31 des 64 rencontres de la Coupe du Monde alors que sa filiale W9 a retransmis cette saison plusieurs rencontres de la coupe UEFA ainsi que la Copa America. Direct 8 diffusera cette année une cinquantaine de matchs internationaux. Même le service public s'y met: après la Coupe de la Ligue puis la Coupe de France, France Télévisions a en effet acquis fin mars les droits sur le magazine du dimanche , que possédaient TF1 depuis 30 ans.
Chaque dimanche, "France 2 Foot" aura ainsi l'exclusivité des résumés des matchs de ligue 1 de la veille pour 24,5 millions d'euros. Pour l'occasion, la chaîne a débauché Denis Balbir, l'un des commentateurs vedettes de Canal +, et table sur une part d'audience de 25%. "Nous avons fait le choix de laisser de côté l'Euro et la Coupe du Monde pour se concentrer sur le football français de club", explique Daniel Bilalian, directeur des sports du groupe. "Nous possédons aujourd'hui dans notre catalogue l'ensemble des compétitions françaises".
France Télévision consacre au football environ un tiers de son budget consacré aux droits sportifs. "Il s'agit d'un calcul stratégique", justifie-t-il. "Le football est le sport le plus populaire en France et a donc vocation à être diffusé sur le service public. C'est aussi un exceptionnel produit d'appel qui assure la pérennité des autres sports". L'investissement de 24 millions d'euros est certes important, "exorbitant" même selon Charles Villeneuve, patron des sports de TF1, mais "en terme de droits sportifs on ne rentre jamais dans ses frais", estime Daniel Bilalian. "C'est en revanche nécessaire pour assurer le standing de la chaîne et pour renforcer son attractivité auprès des annonceurs".

samedi 4 août 2007

bilan comptable

Définition

Le bilan est un tableau, qui à une date donnée, représente la situation patrimoniale d’une entreprise. A gauche l’Actif : « ce que possède l’entreprise » et à droite le Passif : « ce que doit l’entreprise ».

Le bilan est établi à la fin de l’exercice comptable (d’une durée de 12 mois en général). C’est l’un des documents de synthèse et il est complété par une annexe qui donne des indications importantes sur certains éléments du patrimoine :
- un état des immobilisations,
- le tableau des amortissements,
- un tableau des plus-values et moins-values réalisées,
- le tableau des provisions,
- l’état des échéances des créances et des dettes à la clôture de l’exercice.


1) L’Actif « Ce que possède l’entreprise »

Les éléments composant l’Actif du bilan sont classés par ordre de liquidité croissante (aptitude à être transformés en argent). Il comprend :

1.1) L’actif immobilisé

Ce sont des biens durables (réutilisables) dont l’entreprise est propriétaire et qui sont nécessaires à l’exercice de son activité (comptes de la classe 2).
- Les immobilisations incorporelles (ayant pas de corps certain) : brevets, marques, fonds commercial...
- Les immobilisations corporelles (ayant une consistance matérielle) : terrains, constructions, matériels et outillages industriels, matériel de transport, mobilier, matériel de bureau et informatique...
- Les immobilisations financières (certaines créances et certains titres) : prêts, caution, titres qui ont vocation à être conservés durablement au sein de l’entreprise (titres de participation et titres immobilisés).

Certains de ces biens subissent chaque année une perte de valeur irréversible : Amortissement (construction, matériel de transport...). D’autres subissent une perte de valeur non irréversible ou d’un montant incertain : Provision pour dépréciation (terrains, titres...).
Dans les 2 cas, ces pertes de valeur diminuent la valeur du patrimoine de l’entreprise.

Valeur patrimoniale = Valeur nette = Valeur d’achat - amortissement ou provision pour dépréciation.


1.2) L’actif circulant

Il regroupe les éléments du patrimoine qui ne restent pas durablement dans l’entreprise et/ou qui sont transformés (marchandises ou produits finis transformés en créances lorsqu’ils sont vendus, créances transformées en liquidités lors du règlement des clients...). Ce sont les comptes des classes 3-4-5.

- les stocks et en-cours : valeur réelle des différents stocks possédés par l’entreprise à la date d’établissement du bilan (matières premières, emballages, marchandises, produits finis...)
- les créances clients : sommes d’argent dues à l’entreprise par ses clients à la suite de ventes à crédit (délai de paiement accordé par l’entreprise).
- les autres créances : sommes d’argent dues à l’entreprise par d’autres tiers (Etat...) et non liées à la vente.
- les valeurs mobilières de placement (VMP) : ce sont des titres achetés dans un but spéculatif (achat puis vente rapide dans l’objectif d’un gain).
- les disponibilités : avoirs ou fonds disponibles en banque, aux CCP et dans la caisse.

Certains de ces éléments peuvent subir une perte de valeur probable appelée : Provision pour dépréciation (stocks, créances clients, VMP).


2) Le Passif « Ce que doit l’entreprise »

Il représente les dettes de l’entreprise, qui ont servi de ressources pour financer les actifs. Elles sont classées en fonction de leur origine, par ordre d’exigibilité croissante (selon l’échéance de remboursement). Ce sont les comptes des classes 1 et 4. Il comprend :

2.1) Les capitaux propres
Ce sont les ressources propres à l’entreprise qui lui sont affectées d’une manière durable par l’exploitant ou les associés. Ils sont considérés comme une dette fictive puisqu’ils appartiennent à l’exploitant ou aux associés qui les mettent à la disposition de l’entreprise. Cette dette sera remboursée si l’entreprise ferme et si les autres dettes sont remboursées.

Ils comprennent :

- le capital : somme des apports des fondateurs. Il représente la garantie des créanciers de l’entreprise.
- les réserves : partie des bénéfices de l’entreprise non distribuées aux associés.
- le résultat de l’exercice : différence entre les produits et les charges de l’exercice, c’est à dire un bénéfice ou une perte.


2.2) Les provisions pour risques et charges

Les provisions pour risques sont constituées pour faire face au règlement d’un litige probable avec un client, un fournisseur...
Les provisions pour charges sont constituées pour faire face à l’apparition de charges probables (réparations importantes...).


2.3) Les dettes (exigibles)

Ce sont des capitaux étrangers. On distingue :

- les dettes à long terme : composées des emprunts (y compris les découverts bancaires ou concours bancaires).
- les dettes à court terme envers :
les fournisseurs : dettes liées à l’achat de biens ou de services à crédit (délai de paiement accordé à l’entreprise).
l’Etat : dettes relatives aux impôts et taxes à payer (TVA...).
les salariés et les organismes sociaux : dettes liées au travail du personnel (salaires, charges sociales).
les autres dettes.

jeudi 26 juillet 2007

BANQUES

Il existe plusieurs catégories de banque :



  • la banque d'affaire

  • la banque commerciale

  • la banque de détail

  • la banque de gestion d'actif

  • la banque privée

  • banque de financement et d'investissement

  • banque universelle

Une banque d'affaires est une banque qui a un rôle d'intermédiaire dans les opérations financières : introduction en bourse, augmentation de capital, placement d'emprunt, opération de fusion-acquisition.... Elle ne prête quasimment pas. Elle a donc des besoins en capitaux propres plus réduits que les banques commerciales. Par contre, il peut lui arriver de prendre des participations minoritaires ou majoritaires dans des affaires industrielles ou commerciales afin de les aider à se développer et de réaliser à terme une plus value en recédant cette participation.


Une banque commerciale collecte les ressources du public, principalement par le biais de la tenue des comptes, et prête aux entreprises. Les banques commerciales se distinguent ainsi des banques d'affaires (cf. banques d'affaires) ou des banques d'investissement. Cette distinction est en partie révolue aujourd'hui car les banques commerciales ont développé des activites de banques d'investissement.


La banque de détail s'adresse aux particuliers et aux PME. Elle a une fonction d'intermédiation entre les agents à excédent de financement dont elle collecte les ressources et les agents à besoin de financement à qui elle prête ces ressources.


La banque de gestion d'actifs (Asset Management en franglais), comme son nom l'indique, gère les actifs de ses clients (investisseurs institutionnels, particuliers plus ou moins fortunés). Elle travaille aussi par le biais de SICAV ou de fonds communs de placement (FCP) pour les clients de la banque de détail. Elle peut enfin avoir besoin de produits de la banque d'investissement (couverture,...)


La banque privée est spécialisée dans la gestion de fortune ou de patrimoine de clients fortunés à qui des produits et des services spécifiques sont proposés : déclaration d'impôt, accès à des hedge funds ou fonds de private equity, conseils patrimoniaux, conseils pour l'achat d'oeuvre d'art, architecture du patrimoine personnel, organisation des successions, etc ... Selon les banques, le minimum d'actifs financiers liquides détenus permettant d'obtenir des services de banque privée sont compris entre 250 000 et 1 000 000 €.


La banque de financement et d'investissement apporte des services sophistiqués à des grandes entreprises dans une logique d'un sur mesure partiel ou total. Elle offre entre autres des services liés à l'accès aux marchés actions / obligataire/taux (émission, transaction, couverture..), aux conseil en fusions et acquisitions, à l'accès aux financements bancaires plus ou moins complexes...


Les banques universelles ou globales (Barclays, BNP Paribas, Citigroup…) sont des grands conglomérats financiers regroupant les différents métiers des banques de détail, des banques de financement et d'investissement et des banques de gestion d'actifs.

Financer le matériel de son entreprise

Il existe principalement 2 solutions proposées aux entreprises :
  • Le crédit-bail
  • La location financière
Le crédit-bail est un contrat de location d'une durée déterminée, passé entre une entreprise (industrielle ou commerciale) et une banque ou un établissement spécialisé, et assorti d'une promesse de vente à l'échéance du contrat. L'utilisateur n'est donc pas juridiquement propriétaire du bien mis à sa disposition pendant la durée du contrat. Dans une vision économique de l'entreprise (qui est celle des comptes consolidés), les biens loués en crédit-bail sont assimilés à des immobilisations. La contrepartie bilantielle est une dette financière qui équivaut à la valeur actuelle des engagements de loyers et du prix de levée de l'option d'achat dont dispose l'entreprise.

La location financière ou operating lease est une location longue durée d'un bien sans que l'entreprise ne dispose de la faculté de l'acquérir après une période d'utilisation donnée. Contrairement au crédit-bail, cette activité n'est pas soumise à la réglementation bancaire. Forme dérivée du crédit-bail (qui est soumis à la réglementation bancaire), la location financière longue durée sans option d’achat (operating lease en franglais) n’est pas soumise à la réglementation bancaire et elle est très utilisée dans certains secteurs (informatique, transports....)